Pour l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), la santé est un état de bien-être physique, psychique et social.
La maladie, surtout quand elle est silencieuse et chronique, représente une des parties constitutives de l’état de santé de la personne.
Le droit à la santé que revendiquent les patients reste donc valable, même pour les malades. Cependant, vivre au quotidien avec une maladie chronique oblige la personne à se considérer comme malade et faire le deuil d’un état de bonne santé.
C’est un processus lent, difficile et personnel. Il se produit généralement en différentes étapes dont le déroulement peut varier en ordre de succession, en durée et en intensité.
Ces étapes, s’il nous faut les citer, sont le choc, le déni, la colère… mais aussi l’acceptation, la résilience et l’empowerment.
Il faut donc accepter les crises, les rechutes dans un processus de construction par paliers (et les rechutes sont parfois fréquentes !).
La dimension de la maladie fait référence à l’état présent. Pourtant, la chronicité propulse le patient dans un futur fait d’incertitudes et de perspectives anxiogènes. La période du passé (bonne santé) influence le présent et le futur à construire et cela est difficile à subir. C’est pour cela que l’histoire du patient est importante à être connue par le personnel soignant.
Pour le soignant travaillant avec des personnes ayant une maladie chronique
Il s’agit d’apprendre …
Pour la personne présentant une maladie chronique :
Il s’agit non pas d’apprendre à devenir un malade chronique, à être malade, mais plutôt d’apprendre …
Pour le patient et le soignant
« Être à l’écoute attentive, être le miroir des émotions de l’autre, est un soin psychique »
Avenue de Celtes 54 à 1040 Bruxelles
Créée le 1er septembre 1999, L'Association des Patients Sclérodermiques de Belgique, constituée en A.S.B.L. a son siège social à Bruxelles. Elle a pour but de créer une chaine de solidarité et d'espoir entre les patients.