R : Si celui qui vous est prescrit ne vous convient pas, il faut en essayer d'autres. Vous n'avez rien à perdre à en essayer d'autres. Il faut se donner des moyens d'évaluation. Il faut inscrire le plus possible, avoir le plus de précisions et de chiffres sur les médicaments pris et évaluer.
R : C'est peut-être dû à la maladie. Plus la peau est épaisse, moins le patch est efficace et inversement.
R : Il doit y exister trois intérêts primordiaux :
- délivrer du gaz thermal, gaz dilatateur des vaisseaux
- kinésithérapie, assouplissement, tout ce qui peut être réalisé contre le raidissement
- niveau ergothérapie, aide de vie ...
R : Oui, dans 25% des cas mais son utilisation est très délicate et grevée d'effets secondaires
R : C'est une substance très difficile à produire
R : C'est un traitement d'exception. Pour résultat, cela peut amener un blocage de la maladie. Ce traitement n'est appliqué que pour une sclérodermie très grave et doit se faire au bon moment, tous les viscères concernés doivent tenir le coup. C'est un problème difficile qui est toujours au niveau de la recherche.
R : Il faut exclure les corticoïdes car ils provoquent de la couperose. Il est préférable de faire des électrocoagulations avec un risque de petites cicatrices, de petits trous (ce traitement est peu onéreux) ou de faire des séances de laser.
R : Pendant la phase inflammatoire, il est conseillé d'appliquer des corticoïdes. Des dérivés de vitamine D3 semblent donner des résultats.
R : La cyclosporine est proposée dans diverses maladies auto-immunes ou lors de greffes d'organes. Un contrôle régulier de la tension artérielle s'impose lors de la prise de ce médicament.
R : Le Calcitriol (la vitamine D) qui permet d'hyperabsorber du calcium est dangereux mais pas de prendre des petites quantités de calcium comme on en prend dans la prévention de l'ostéoporose.
R : Oui en plus d'un suivi médical sérieux, une kinésithérapie permet d'apporter de la souplesse aux doigts « boudinés »
R : En règle générale, la cortisone provoque de l'ostéoporose dès que la dose de 7,5 mg de Deltacortil ou de 6 mg de Médrol est dépassé. Les hommes et les femmes ménopausés (sans substitution hormonale) sont plus sensibles aux effets délétères osseux des glucocorticoïdes. Des traitements sont désormais accessibles et peuvent même, dans certains cas, être appliqués préventivement. Un des effets néfastes de la cortisone est de fragiliser la peau.
R : Il n'est pas inhabituel de développer ce genre de complication après un coma prolongé. La kinésithéapie est indispensable. La récupération peut être longue.
R : Je prescris très rarement des médicaments génériques. Un médicament est vital et je n'ose pas chipoter. Je pense qu'il faut décourager l'utilisation des formes génériques mais utiliser les molécules. Il est certain que les firmes pharmaceutiques (multinationales) gagnent de l'argent mais elles font des recherches. Si on remplace trop les médicaments moléculaires par des génériques, on diminue les recherches. Je prescris des médicaments génériques lorsque la raison économique se fait sentir.
D'autre part, la loi pousse à l'utilisation de médicaments génériques. La formule est différente. Les génériques contiennent la même dose mais la diffusion (pharmacocinétique *) n'est pas la même (pas vraiment certain d'une même concentration). Attendons encore 5 ans pour une bonne critique. Certains médicaments sont indispensables ; c'est le patient qui doit en sentir la nécessité.
*pharmacocinétique : étude de ce que deviennent les médicaments dans l'organisme.
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